Depuis la nuit des temps, l’art a toujours captivé, il a permis à l’homme de rêver et contempler les mystères d’un message, d’une création. Sa définition reste ainsi assez large et couvre aussi bien la beauté, l’émotion et la valeur.
Le terme « valeur » a aujourd’hui une importance considérable: il apparaît littéralement partout.
La « valeur » de l’art est dans notre vie quotidienne. C’est, par exemple, une « information » suivie pour découvrir la force des expositions. Il est en effet enrichissant d’aller visiter de plus en plus d’expositions. La même valeur exacte entre alors dans la dimension de la culture générale. De plus en plus d'artistes font partie du spectre de la dimension qualitative de l'art. Il devient alors nécessaire de les connaître. La valeur de l’information est infinie, et les réseaux sociaux maintiennent cette dynamique. Il suffit de consulter, par exemple, les comptes Instagram de certains musées (Louvre, Orsay, Tate Moma), ou de galeries d’art, pour comprendre le poids de l’information sur l’art. La valeur qualitative alimente ainsi l’évolution des prix du marché d’art. La valeur quantitative est devenue une nouvelle forme d’information. Nous assistons à l’évolution de la demande avec de nouveaux profils d’acheteurs par rapport à ceux des années 1990. Si l’art est une exposition, son actualité est un baromètre de notre monde.
Le 21 août 2018, le S&P500* a annoncé un record de 2873 points. Le jour même, le marché boursier américain a enregistré le plus important marché haussier. Les États-Unis se portent très bien, en tout cas l'euphorie et la confiance sont présentes. Le marché de l'art le confirme. Les Etats-Unis détiennent aujourd'hui 40% de la valeur du marché mondial des ventes aux enchères. L'événement récent de la vente de la collection Rockefeller chez Christie's a été un spectacle notoire. Dans le même temps, il ya un retour des acheteurs américains dans le monde entier avec un appétit marqué pour les œuvres d’art à plus d’1 million de dollars. L'art ne ment pas, il est le miroir de notre société moderne. Il continue à décrire l'évolution des comportements dans la société, il est flexible par ses entrées, il est le reflet d'un pouvoir d'achat et d'une économie.
L’art est la nouvelle richesse
Certains indicateurs prédisent un avenir positif pour le marché de l’art. Les musées fréquentent de plus en plus les ventes aux enchères. Les trois-quarts des achats d’œuvres d’art sur le marché pour plus de 1 millions d’euros durant le premier trimestre de 2018 ont été réalisés grâce au pouvoir des musées ! Naturellement, les artistes les plus recherchés sont souvent les plus célèbres de l’Histoire de l’Art : Picasso, Matisse, Monet,... Nous pouvons sans doute nous réjouir que les grands noms restent des valeurs sûres. Si nous avions pu douter un moment avec l’arrivée du marché très contemporain, le contexte reste cependant organisé dans l’inconscient collectif. Les grands noms font de belles histoires, les nouveaux déclenchent une information qui devra être renouvelée, il s’agira d’une nouvelle tendance. Le marché de l’art suit deux chemins, le plus recherché étant celui où le nom des escales parle de lui-même, où il est donc très facile de s'orienter. L'art doit d'abord et avant tout rassurer.
La synthèse de cet article valorisera le sujet même de l’œuvre d’art comme baromètre de notre situation, mais aussi comme le reflet d’une mentalité. L’humanité a besoin d’art. La preuve avec la Chine qui ouvre 700 musées par an ! C'est un désir de continuer à regarder la beauté et de découvrir des moments d'émotions.
A priori, les œuvres d’art exportées ne devraient pas être soumises à des taxes supplémentaires. Le sujet est plus sage. L’Union Européenne n’aura pas à avoir honte de sa position, tout n’est pas si mauvais. L’augmentation des ventes au premier trimestre 2018 était de +8% en France, +17% en Allemagne et +22% en Italie.
Nous avons délibérément choisi de ne pas parler, pour cette fois-ci, du prix, et de rester dans la contemplation d’une œuvre qui se développe noblement. En effet, nous devons insister sur un avenir très encourageant. Le marché de l’art n’a pas fini de faire parler de lui, il semble en effet grandir et gagner en maturité en même temps. Il est aujourd’hui lieu de culture, une satisfaction visuelle et émotionnelle. Bien entendu, les chanceux seront ceux qui détiendront des œuvres d’art et qui seront en mesure de les admirer, de les prêter aux musées, ou de se rassurer sur leur valeur croissante, dans un monde qui souhaite évidemment continuer à vivre entouré de pièces d’art qui nous offre les plus belles satisfactions.
L’art est un équilibre. Tant que les humains seront présents, l'art restera leur ombre la plus esthétique.
Pour plus d'informations, merci de contacter Karolina Blasika: k.blasiak@rosemont-mc.com
La vraie « valeur » de l’art
16/11/2018